Le Programme de Séparation avec le Divin
Durant les première années et ce pendant presque 2 décennies de ma vie, je vais être dans un formatage de ma pensée, appelé programme scolaire.
Ce programme est le suivant : le passage en classe supérieure est conditionnel au fait de trouver la solution a des problèmes ( de math, de littérature, de connaissances à valider, de copies à rendre indéfiniment, jour après jour ).
Mon évolution de vie serait-elle conditionnelle à mes facultés mentales. Si je suis bon en classe : j’évolue. Si je ne suis pas bon : je n’évolue pas « favorablement ».
Par ce programme scolaire, je suis scanné, filtré, … ce qui a pour conséquence de créer une limitation entre mes désirs de m’intégrer professionnellement et les orientations offertes par la société qui me juge, m’évalue, me conditionne.
Ainsi, je deviens programmé sur la fait que l’évolution de ma vie serait le résultat de ma capacité à résoudre des problèmes, depuis mon psychisme. Ces problèmes étant fournis par le corps social, c’est l’autre qui doit me valider ma Vie ?
Je deviens programmé sur l’idée que le déroulement favorable ou défavorable de ma vie serait la conséquence de mes pensées.
La vie serait-elle un problème à résoudre ?
… alors, si je trouve le secret, va-t-elle se dérouler en conséquence directe de ma pensée ??? où serait caché ce secret ? toutes mes quêtes intérieures seront bonnes pour que j’arrive enfin à identifier le sens de la vie, pour m’en sortir… ( spiritualité, psychologie, philosophie, quantique … ), puit sans fond illusoire.
Second programme, l’extérieur à soi
Les enfants seraient des cerveaux à modeler, à construire, à orienter, à FORMER. La scolarité, l’enseignement, les connaissances seraient la base, le socle de la construction de tous les esprits. Les esprits seraient vides, il va donc falloir les remplir de savoirs.
et le savoir ne peut venir que depuis l’extérieur à soi ( le professeur, le sachant ).
C’est un programme vers la notion de séparation entre son psychisme et sa reliance divine.
C’est le programme caché dans le programme : se penser comme un esprit vierge, en construction, allant chercher sa nourriture vers un extérieur, autrui, jamais dans sa propre ressource intérieure.
Ce sont des échappatoires puissants et des détournements à notre essence originelle. L’esprit est, de toute éternité.
L’enfant est un être, à part entière, relié, connecté, porteur des connaissances de la vie.
L’adulte se sentant séparé de la source ne fait que projeter ses peurs vers l’enfant – peurs du manque, peurs de l’avenir, non confiance dans la capacité de chacun(e) à trouver sa place en cette société. Il délègue son pouvoir à une structure qui va le façonner. Il se coupe de son lien à l’enfant ( garderie, crèche, scolarité ). De son coté, pour obtenir un « pouvoir » d’achat, il s’enferme dans le cadre d’une structure de subordination, coupé du cercle familial.
A cette peur collective, nous nous séparons les uns des autres.
J’espère qu’un jour nous repenserons la scolarité pour qu’elle ne soit plus jamais un PROGRAMME de conditionnement des cerveaux, afin de mettre en évidence dès les premiers jours de vie d’un être, la reconnaissance de sa nature ENTIERE, celle d’un ESPRIT, qui porte en lui tous les germes de son originalité et de son appartenance viscérale au vivant, au coeur.
