Le Monde ( poésie )
C’est une grosse valise fourre-tout
dans laquelle on met tout le monde.
C’est le grand machin qu’on veut changer :
Un gros sac rempli de misères,
De petits et grands malheurs,
De nature immonde,
Et d’enfants qui pleurent.
Alors pour me couper
De la folie du monde
Je me suis blotti contre mon Coeur.
Je voulais le nouveau monde,
Qui s’aime et fait des rondes,
Quand les rois du monde
S’occuperont des gens
Qui sont comme tout le monde.
Mais le monde, ça n’existe pas
C’est la grosse valise fourre-tout
De mes petits et grands malheurs
Que je déverse sur tout le monde.
C’est une grosse valise fourre-tout
Pleine de rancoeur.
Dans laquelle on met tout le monde.
Sauf soi.
Alors, j’ai arrêté de m’en faire tout un monde
Je me suis fait voyageur
Pour un monde d’ Amour
Avec une grosse valise fourre-tout
De mes petits et grands malheurs
De mes petits et grands bonheurs
Que je partage avec Toi