
Je ne suis pas mon taux vibratoire, je suis autre
Avez vous déjà expérimenté le fait de ressentir la puissance vibratoire émanant d’un arbre centenaire ? C’est magique, comme une fontaine de jouvence spectaculaire. Cela m’est arrivé à l’approche de vénérables cèdres du Liban. Si je m’approche d’une jeune pousse végétale, je ne vais pas ressentir le même effet, ce sera plus doux.
Les arbres vivent pour certains bien plus longtemps que nous et atteignent de hautes fréquences vibratoires. On pourrait en faire un parallèle avec la sagesse, fruit de nos vies cumulant les expériences d’enseignement et les années additionnant les sauts de conscience.
La fréquence vibratoire est une information qui témoigne d’un degré, d’un niveau, d’un état d’être que l’on pourrait comparer au fait d’avoir tel ou tel âge, sur un référentiel qui est celui des années vécues.
Notre vieillissement progressif se fait sur un jalonnement régulier et linéaire, journalier et annuel. Si le passage d’un âge à un autre se fait sur 365 jours. Le passage d’une fréquence à une autre se fait parfois en quelques mois et parfois en milliers d’années.
Notre évolution spirituelle s’effectue sur un déroulement qui n’est pas linéaire. L’évolution de notre fréquence vibratoire est comparable à la vitesse de déplacement d’un véhicule : parfois à l’arrêt, parfois en accélération, parfois à reculons. Ces accélérations ou conduites en vitesses régulières sont souvent le fruit d’une adaptation à la circulation globale des véhicules qui nous environnent, ainsi qu’à la nature de la route : petits chemins routiers, autoroutes, densité du trafic, vitesses à respecter, parking, etc … C’est bien la vie qui nous fait. C’est bien l’univers qui diffuse son rythme au sein de notre corps conscience.
La vision ou la croyance d’une évolution linéaire et graduelle, toujours en ascension est une vision humaine, celle de l’idée d’un progrès constant, le fruit d’un effort personnel et l’idée de la récompense attribuée : par l’identification entre soi et son degré de spiritualité, comme un trésor que l’on pourrait conserver, comme un héritage ?
Mais, nous sommes anges de toute éternité, pourquoi vouloir retenir en soi un degré d’avancement spirituel ?
Le retour à la source est une croyance, celle d’un point bas vers un point haut, d’un début et d’une fin, de l’impur vers le pur…du sombre vers la lumière : vision duelle.
Parfois, nous effectuons des incarnations en « haute » conscience spirituelle, et d’autres fois des plongées dans une densité de forte dualité, dans des époques différentes et des espaces temps différents, au sein de cette galaxie, vues comme des expériences d’apparente involution, selon notre prisme. Mais, pourrait-on comparer les notes d’un instrument de musique ? Les notes aïgues sont-elles plus nobles que les notes graves ? Faut-il jouer les notes les unes après les autres, pour en faire une belle mélodie ?
Avant la naissance, nous faisons le choix d’incarnation dans des courants de fréquences vibratoires très variées les unes des autres, celles qui nous procurerons les expériences, les contextes, les évènements singuliers propres au plan de conscience à traverser. Une vie est le voyage dans les fréquences vibratoires.
L’identification à sa lumière, à son degré de vibration est humaine, pourtant le champ vibratoire est un paramètre de programme de vie comme les autres paramètres : leçons, enseignements, atouts et faiblesses, famille d’âme, expériences, rencontres, durée de vie, maladies, etc, etc qui ne sont que des traductions de ces fréquences.
Le taux vibratoire de mon corps conscience n’est pas juste un chiffre, ce n’est pas l’indicateur émanant de mon aura, la conséquence de mes actes et de mes expériences, c’est tout le contraire, c’est cette fréquence subtile qui détermine toute ma réalité, projetée hors de moi. L’ univers choisit et diffuse en mon Coeur la fréquence d’une chaine d’un programme de télévision, créant la réalité correspondante.
Quel que soit notre degré d’évolution parcouru, à la prochaine incarnation, nous serons jeune pousse, avec un nouveau chemin singulier à parcourir.
Je ne suis pas mon taux vibratoire, je suis autre.
( Extrait Opus 7 / l’ essence de soi )