La vieille Underwood

Le nouveau monde

Celui qui s’en vient, celui qui s’ouvre à soi n’a rien de merveilleux. Il commence tout juste à se dévoiler sous les traits d’un visage hideux qu’il est nécessaire de regarder en face. Le bienfaiteur virus est l’élément déclencheur, le révélateur de notre paradigme global humain.
Le nouveau monde a toujours été là, mais nous étions si aveugles. Maintenant, il est temps…Comme les masques tombent, tout le décor devient alors saisissant de réalisme dans sa perfection de … carton pâte.

Quand je regarde autour de moi, je ne vois que des centres de concentrations. On y concentre les êtres, on les enferme, on les programme, on les instruit, on les forme, on les gave de connaissance jusqu’à saturation, on les sépare les uns des autres, les enfants des parents, les jeunes des vieux, dès le plus jeune âge on les classe, on les compare, on les oriente, avec une seule intention invisible, morbide.
Et le ON, c’est nous tous.

Nous n’appelons pas cela des centres de concentrations, nous appelons cela des écoles, des collèges, des universités, des entreprises, des sociétés, des associations, des centres de formations, des boites dans les boites, des corporations qui s’entremêlement les unes aux autres. Interdépendantes, maintenues et pilotées par les gardiens, par les organismes de contrôle du quotidien, les accréditeurs qui officialisent le bon déroulement, entre soutien financier et imposition.

Dans la totale illusion du FAIRE, coûte que coûte, sous l’habillage factice, et si plaisant pour nos yeux, des marques prestigieuses, des enseignes brillantes, des vitrines avec pleins de beaux néons, des belles architectures avec des dorures, des costumes cravates et petits tailleurs sympas, des diplômes avec des tampons officiels, des illusions de promesses de progrès et de réussite, d’abondance … tout le monde est dans l’enthousiasme de contribuer, de coopérer au maintien et à l’amélioration du système en place.
Tout le théâtre de la démocratie fonctionne à merveille pour obtenir le consentement des êtres, dans nos belles républiques bananières, où le patriotisme se nourrit de belles histoires de tyrans, de guerres et de gloires payées au prix de la vie des êtres… tout est illusion, tout sonne vrai.

Il n’y a qu’un objectif collectif, aveugle et sourd : obtenir la solution finale, non pas celle de faire mourir les corps, mais faire mourir les esprits, éteindre leurs flammes intérieures. Celles qui pourraient empêcher la bonne marche de nos rêves d’être libres… de consommer. Nous sommes enfermés dans notre illusion de pouvoir d’achat, pendant la pause qui nous été octroyée.

A ce prix tout est possible. Pour gagner notre vie, jusqu’où irions nous dans notre insensibilité des uns vers les autres ? pour conserver patrimoine, statut social, culture, biens et perspectives de croissance pour nous-même ou pour nos enfants ?

Ce nouveau monde qu’est NOTRE MONDE d’aujourd’hui et que nous ne pouvions pas encore voir se dévoile enfin. Cette société est terriblement hideuse. Elle se déchire, se disloque, se fait face à elle-même, dans le miroir des êtres qui s’opposent, qui se regardent sans se comprendre, entre ceux qui désirent perpétrer le monde d’avant, et ceux qui ont déjà démasqué le monstre collectif, qui ont déjà dévoilé leurs propres ombres, entre conscience et inconscience.

Il est impossible d’aller vers le Coeur, sans avoir été auparavant totalement écoeuré de la pleine lucidité de ce qui est.

Notre société est l’exact reflet de ce que nous infligeons aux animaux pour s’en nourrir, par notre capacité à industrialiser le vivant, à le conditionner, à en faire une valeur marchande, à le maîtriser en bétail sélectionné, à garder le troupeau dans la propagande de la pensée unique, à le traiter de manière sanitaire avec un médicament pour tous, de manière forcée.

Le « nouveau monde » est sans âme. C’est un atterrissage de la conscience dans le paradigme du mental, du rêve, de l’astral, de la pensée et de la croyance, en fréquence terre, école d’enseignement.

Que pourrait être le monde d’après ? la nouvelle école à inventer ? le nouveau business à créer ? la nouvelle boite ? mais ce ne serait que re-faire à nouveau des camps de concentrations.

L’être est LIBRE sans condition… et chacun, consciemment ou inconsciemment fait tout pour le masquer, pour s’y accrocher désespérément. La liberté d’autrui est si difficile à accepter.

Les puissantes énergies forcent l’ouverture de notre regard intérieur. Observons ce qui est, en plein accueil, sans tenter de lui mettre des paillettes. Le processus est enclenché et le château de cartes va continuer à tomber. Et il n’y a rien de magique ou merveilleux dans l’immédiat des évènements à venir.

La libération de nos monstres intérieurs est le cadeau de l’afflux de lumières.

Auteur :

Je ne suis pas chaman, pas medium, pas alchimiste, pas designer, pas artiste, pas coach, pas clairvoyant, pas hypersensible, pas ultra-connecté, ni fort, ni fragile, je ne suis rien de tout cela, je suis toutes ces dimensions en même temps, comme vous : singulier et universel, entre grandeur et humilité

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