La religion

La mission de vie

Tranquillement installé sur la terrasse, lisant le journal sous le soleil radieux, je vivais un instant de grâce du week-end, celui d’un matin léger de Printemps … accompagné de la douce vibration du grand magnolia. C’est à ce moment là, que la RELIGION est venue me rendre visite. Elle voulait me SAUVER.

 

Avec un grand sourire, j’ai répondu que c’était gentil de sa part, mais qu’il n’y avait personne à sauver, ni moi … ni les autres non plus. Elle a été très surprise de ma réponse et m’a fait la grimace.

Choquée, elle m’a parlé du SACRIFICE du Christ, de la BIBLE, des CHRETIENS… J’ai expliqué que tout cela était inutile, que j’étais déjà en lien direct avec le DIVIN, que la dimension christique était en moi, en mon coeur. Je n’ai pas besoin d’intermédiaire, à l’extérieur de moi, comme tout le monde d’ailleurs. Elle a alors tenté de mettre en doute mes pensées en m’expliquant qu’il pouvait s’agir de la voix du DIABLE.

 

J’ai répondu que je n’avais pas PEUR … même le diable est de nature divine.

 

Elle m’a dit que tout le monde sur terre n’avait pas la chance de connaître le BONHEUR. J’ai répondu que je ne cherchais pas le bonheur, mais la PAIX, alors je n’oppose pas le BONHEUR avec le MALHEUR. On ne pouvait pas se comprendre : plus je parlais d’ AMOUR, plus ELLE me parlait de Satan. Elle voulait me montrer ce qui était sacré, alors que TOUT est sacré. Elle me parlait de LA misère sous ses habits de l’honorabilité et de la respectabilité artificielle, emprunté à la grande bourgeoisie, garnie de bijoux.

 

Le ciel magnifique, le soleil radieux, les arbres majestueux, le vent, le chant des oiseaux, un chat sur l’herbe, je voyais le DIVIN tout autour de moi, je ressentais son souffle en moi, et pourtant LA RELIGION m’invitait à la suivre pour me mettre sur le chemin de sa découverte. En vain, je lui ai expliqué que j’étais un poisson dans l’océan et qu’elle voulait me faire découvrir l’EAU.

 

Les témoins de Jehovah sont allés frapper à une autre porte.

Pendant qu’ils me parlaient, je captais en mon ventre leur peur profonde : que deviendraient leurs vies s’ils n’avaient plus ce crucifix en main pour chasser l’ombre ? … je captais leur peur du vide.

Il y a une leçon à transmettre de cette expérience : l’archétype de la MISSION de vie. Quand nous considérons que notre légitimité d’être est nourrie par une mission de vie, nous en devenons aveugles à notre propre nature profonde. Nous nous éloignons de nous-même. Nous sommes, c’est tout. La vie n’a pas besoin d’une raison « sacrée » pour être.

 

Je ne CROIS pas en Dieu, en l’Univers, en l’AMOUR.

Je LES SAIS.

 


Jacky Le Faucheur

Auteur :

Je ne suis pas chaman, pas medium, pas alchimiste, pas designer, pas artiste, pas coach, pas clairvoyant, pas hypersensible, pas ultra-connecté, ni fort, ni fragile, je ne suis rien de tout cela, je suis toutes ces dimensions en même temps, comme vous : singulier et universel, entre grandeur et humilité

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